UN PAI PAS TOUJOURS FACILE
Nous avons passé une semaine à l’hôpital à apprendre comment s’occuper du diabète de notre enfant, à découvrir des nouveaux mots, une nouvelle manière de penser, tout un nouveau monde. On est reparti regonflé, rassuré, fier de tout ce que l’on avait appris et au PAI: la douche froide!
En fait, l’infirmière scolaire et le médecin scolaire demandent que Louis se pique à l’infirmerie. Ça veut dire : aller au self, choisir et calculer son repas et les glucides, traverser deux cours, se piquer, retourner au self, réchauffer son repas, et enfin, manger…
L’idée serait que son insuline soit proche du self, avec un « pion » qui lui donne, puis reprend son stylo à insuline, non ?
Ils pensent de manière collective : »Imaginons qu’un autre enfant prenne le stylo à insuline de Louis et qu’il s’injecte une dose… Nous ne pouvons pas autoriser Louis à avoir son stylo et ses aiguilles sur lui ! ».
Voilà leur discours fin juillet au moment du rendez-vous pour le PAI.
Donc nous voilà encore dans le flou quand au comment ? où ? qui?
Beaucoup me disent: « Eh bien que Louis ne mange pas au self ! ».
Alors lundi, c’est sa rentrée en 6ème, avec uniquement les 6èmes. Un bon moyen pour Louis de trouver ses repères comme tout autre élève de 6ème…
Je ne suis pas angoissée comme m’a dit la CPE, juste triste de constater que le combat de parents d’enfant malade commence…